En France, 13 millions d’adultes fument quotidiennement. Le tabac représente la première cause de mortalité évitable. Les pouvoirs publics ont fait de la lutte contre le tabagisme une priorité avec la mise en place d’un « Programme national de réduction du tabagisme » en Novembre 2016.
Le sevrage tabagique est un ensemble de signes neurologiques et/ou physiques liés à l’arrêt du tabac. Il permet de réduire les effets du tabac sur la santé. Arrêter de fumer constitue une étape importante si on veut rester en bonne santé : cette étape nécessite beaucoup de motivation et de volonté de la part du sujet car la nicotine est une substance qui entraîne facilement un niveau élevé de dépendance tant sur le plan physique que sur le plan psychique. L’évaluation de la dépendance est un préalable souvent nécessaire avant d’entreprendre un arrêt de la consommation de tabac.
L’addiction se rapproche de la dépendance, c’est un comportement qui permet de combler le manque crée par un besoin non satisfait. Le besoin peut apparaître à plusieurs niveaux et l’addiction est un des moyens rapidement accessible pour le satisfaire ou pour en faire diminuer l’intensité. Quelques besoins :
- Compenser ou diminuer l’intensité d’un manque affectif
- Renforcer une image positive de soi, son identité personnelle
- Appartenir à un groupe
- Diminuer l’intensité des effets négatifs du stress
- Se donner de la contenance, de la confiance en soi
- Accompagner la solitude
- Combler un vide existentiel
L’addiction est avant tout un comportement que l’on cherche à modifier. Elle est un moyen de combler des besoins. Il s’agit dans un premier temps de prendre conscience de tous les facteurs qui influent sur ce comportement (exemple : je fume parce que cela me détend), de développer leur maîtrise (j’apprends à me détendre par mes propres moyens, notamment par la respiration) pour enfin adopter un nouveau comportement en accord avec soi-même (j’intègre les bénéfices d’une capacité de détente consciente).
Des solutions existent pour rendre le sevrage tabagique plus facile. La sophrologie s’intègre en tant que discipline d’accompagnement. Elle vient en complément d’un travail effectué avec un médecin et/ou psychothérapeute ou lors d’interventions dans des instituts spécialisés au sein d’une équipe. Elle apparaît comme un véritable atout pour parvenir au sevrage.
Pour synthétiser, en sophrologie c’est une démarche en deux temps qui s’opère au cours de l’entraînement sophrologique :
Un travail de détente consistant à développer sa capacité à se relaxer par soi-même, à décompresser.
Un travail sur l’assurance consistant à renforcer sa motivation, à intégrer les conditionnements positifs.
Le travail en sophrologie s’intéresse à un comportement et sera centré sur la personne (ce qu’elle dit, ce qu’elle fait, ce qu’elle ressent).
Le sevrage est un processus difficile. L’arrêt se joue dans la durée. Il faut raviver en permanence motivation et confiance. N’hésitez pas à vous faire accompagner : médecin, homéopathe, acupuncteur, sophrologue, etc…..
La clé du succès réside dans votre détermination, dans votre capacité à résister mais aussi dans votre aspiration à vous sentir libre et en pleine forme.
Pour une prise de rendez-vous ou des renseignements complémentaires je vous invite à me joindre au : 06 70 48 69 62
