Chacun connaît ce trouble qu’est la peur qui agite en nous mille et un doutes, mille et une craintes : peur de ne pas pouvoir faire face, peur des autres, de l’avenir, de ne pas être « à la hauteur », de se tromper, d’échouer, de vieillir, de mourir, peur du noir, du rejet et toutes les autres peurs qui nous empêchent de vivre paisiblement. Si la peur a pour objet de nous avertir d’un danger et de nous doper d’une poussée d’adrénaline suffisante pour nous faire réagir, dans d’autres situations elle est capable de nous paralyser, nous museler, nous oppresser, voire nous torturer. Se libérer de ses peurs est donc essentiel.
Elle devient alors la chape de plomb qui nous étouffe. Elle est même susceptible dans certaines circonstances, de se muer en terreur ou de déclencher de véritables phobies. La peur est associée à un état de tension et à une respiration accélérée. La plupart du temps, nous contenons notre souffle. La respiration en profondeur permet de trouver la maîtrise et le calme nécessaires pour identifier nos émotions, elle dissipe toutes sortes de tensions physiques pour donner une plus grande liberté à l’expression de nos sentiments.
Cette respiration contrôlée nécessite notre attention et évite l’installation de pensées parasites. A chaque fois que les événements le permettent, par exemple avant un examen, un entretien, une prise de parole en public, etc….La relaxation musculaire est associée à un rythme respiratoire ralenti. Lorsque la respiration est lente et le corps détendu, il est difficile de ressentir la peur. Le corps et l’esprit fonctionnent de façon interdépendante, la relaxation musculaire favorise la détente mentale et vice versa.
De même lorsque nous sommes absorbés par une activité, nous ne percevons pas la peur. Si nous libérons l’esprit de cette action qui monopolisait notre attention, elle risque de ressurgir. Ce sont donc bien les pensées qui sont responsables de nos peurs, pensées qui s’élaborent à partir de la mémoire, or la mémoire concerne le passé. Pour agir efficacement sur la peur, il importe de tourner sa pensée vers des images ou des sensations positives.
En sophrologie des techniques efficaces augmentent la résistance aux situations anxiogènes. Au fil de l’entraînement, peu à peu la peur diminue, la situation n’est plus vécue comme dangereuse et peut être dépassée. Les peurs sont appréhendées en rétablissant un juste équilibre entre raison et émotion jusqu’à ce que l’expérience d’un vécu positif permette d’installer la confiance.
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