Le lâcher prise est un état psychique et physique dont les effets se font sentir dans les profondeurs de l’être. Il existe deux sortes de lâcher prises. Il y a tout d’abord celui que l’on met en place dans les situations stressantes du quotidien où il est nécessaire de se calmer, de se recentrer. Puis, celui plus ample et obtenu par un travail sur soi. Il constitue une marche d’accès au mieux-être, la clef de voûte de toute évolution personnelle, une étape vers l’accomplissement de soi.
Des prises de conscience émotionnelles entraînent un soulagement et une libération des tensions psycho-corporelles. Un bien-être et une sérénité se propagent alors. Une sécurité intérieure ressentie permet au conscient de relâcher son contrôle. Le lâcher prise opère en profondeur et de façon pérenne. Si des tensions réapparaissent, elles seront plus vite évacuées. Il n’est pas à confondre avec le « laisser-aller », le « relâchement », termes souvent connotés négativement. Lâcher prise signifie littéralement : ne pas retenir en prise. Une prise est quelque chose dont on s’est emparé.
De quelle prise s’agit-il ? Et pourquoi tenir, serrer, retenir ? Le lâcher prise présuppose un état antérieur sous fortes pressions. Les tensions internes se relâchent, à différents niveaux en même temps, du plus externe au plus intime, du conscient à l’inconscient, de la surface de la peau jusqu’au silence des cellules. Dans un premier temps, un apaisement et un bien-être se diffusent dans tout le corps. Puis les bienfaits se développent, par vagues successives, sur le long terme et se manifestent dans différents registres : corporel, sensitif, psychique, émotionnel, relationnel.
Corps et psychisme en détente
Le premier signe extérieur du lâcher prise est une respiration ample, qui nous indique qu’un état d’apaisement se met en place. Accueillir cette respiration est important pour apprendre à reconnaître le sentiment de calme intérieur ressenti. La relaxation musculaire et la levée des blocages émotionnels et corporels entraînent une diminution des fatigues, des douleurs, crispations et nervosités.
Un relâchement des peurs
Lâcher la peur de l’autre, la peur pour soi, la peur pour l’autre, la peur de ne pas pouvoir tout changer, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas contrôler…..entraînent une diminution des colères, des obsessions, des rancœurs, des comportements addictifs, des compulsions.
Une libération des désirs
Lorsque les peurs empêchent les désirs de s’exprimer, le lâcher prise intervient comme un libérateur des désirs enfouis sous les freins et les contraintes imposées à soi-même par soi-même. Les forces créatrices, les pensées nouvelles, les désirs d’agir émergent alors.
Une liberté d’action
Les prises de décision suivies d’action en sont ainsi facilitées. En effet, toute action est le résultat d’une synthèse entre les désirs, les peurs et la réalité extérieure. Un meilleur accès à ses désirs permettra le déblocage de la capacité à agir. Si, après avoir compris la peur, on parvient à lâcher prise, l’action est possible, et devient plus efficiente, car elle n’est plus inhibée par la crainte de conséquences négatives.
Une confiance en soi
Grâce à l’atténuation du besoin de reconnaissance à tout prix et de la compulsion à retenir l’autre coûte que coûte, une meilleure autonomie s’instaure dans les relations. Une confiance en soi permet de ne plus « s’accrocher » à l’autre, ou à un « résultat », ou à un retour, de ne plus être prêt à tout pour une preuve d’intérêt, d’attention, d’amour. La nécessité d’avoir quelque chose à prouver pour autrui ou pour soi-même diminue. Ce détachement de la quête du regard positif entraîne un recentrage de l’attention, une meilleure concentration sur les priorités de sa vie, des choix plus personnels et en adéquation avec ses désirs. Ainsi, petit à petit, l’estime de soi va grandir, libérée de la peur du jugement d’autrui.
Une confiance en la vie et son mouvement
De façon plus globale, le lâcher prise entraîne une meilleure aptitude à accepter l’incertitude et donc augmente la confiance en la vie. Lâcher prise c’est se laisser traverser par les émotions, les situations, sans y opposer une force compulsive qui épuise, une résistance à tout changement qui amenuise la pensée créatrice. C’est accompagner le mouvement de la vie, en quittant l’illusion de contrôler absolument ce qui se passe. C’est vivre pleinement ici et maintenant, sans chercher à maîtriser le cours des événements. C’est une forme d’abandon, mot qui éveille en chacun, souvent, de grandes peurs. Pourtant, sans cet abandon de notre volonté d’absolu, de perfection, nous ne pouvons être heureux et confiants dans la vie. Le lâcher-prise permet l’ouverture à soi et donc au monde.
La sophrologie est une aide au lâcher-prise
La sophrologie offre un accompagnement au lâcher-prise, au travers de multiples exercices adaptables à chacun. Elle permet de prendre conscience des tensions, et de leurs liens avec l’émotionnel. Elle aide à évacuer les émotions invasives, à calmer la charge psychique. Par la connexion et le dialogue du sujet avec son intériorité, elle rend possible la détente émotionnelle et corporelle en profondeur. De plus, la voix est un vecteur essentiel, rassurant, pour l’instauration du lâcher-prise. Le lâcher prise intervient au niveau cellulaire, neuronal, musculaire, comme au niveau émotionnel et comportemental. Lâcher-prise c’est accepter sereinement le principe de réalité, sans faire fi du principe de plaisir.
Pour de plus amples renseignements vous pouvez contacter le : 06 70 48 69 62
