D’après les statistiques, nous serions de plus en plus déprimés.
Une personne sur cinq est touchée : la dépression génère une grande détresse émotionnelle interférant sur le cours de la vie. Elle s’accompagne d’une inhibition psychomotrice et d’une anxiété majeure, de troubles somatiques et du caractère. Peuvent s’ y ajouter d’autres symptômes variant d’une personne à une autre.
La personnalité du déprimé est caractérisée par une sorte d’apathie, se traduisant par une absence de motivation, un repli sur soi, une lassitude dans chacun de ses actes. Vécue sur le mode de l’échec, la vie lui paraît dénuée d’intérêt et de sens. Il décrit et pense son futur sous le jour le plus sombre, considérant qu’il n’y a aucune raison de l’espérer meilleur, tant l’ombre le submerge.
La dépression peut toucher toutes les tranches d’âge. Du traitement spécialisé aux différentes méthodes de psychothérapie ou de relaxation, il importe de trouver la thérapeutique la plus adaptée pour y faire face.
En complément d’un suivi médical la sophrologie constitue un accompagnement efficace susceptible de participer au mieux-être.
L’anxiété, souvent associée à la dépression, se traduit par une respiration difficile, l’inhibition motrice se manifeste par un état de fatigue et des nœuds de blocage.
Les techniques respiratoires se révèlent très utiles pour stimuler l’organisme et éliminer les tensions inutiles.
La détente corporelle permet d’accéder à un niveau de conscience propice au relâchement mental. Dans ce niveau de conscience entre veille et sommeil, grâce à un accompagnement rassurant basé sur des renforcements positifs, il est possible de stimuler ses ressources afin de retrouver la confiance et l’énergie nécessaire pour sortir de l’impasse.
« Si on déprime, c’est qu’on se rebelle et que le désir est encore là, prêt à prendre le pouvoir. Il nous faut donc nous accorder la force d’encourager la libre circulation du désir et du plaisir et accepter de se faire aider » avait coutume de dire D. Winnicott (pédiatre et psychanalyste).
