On entend souvent dire des personnes qu’elles manquent de concentration. En d’autres termes des pensées parasites, parfois accompagnées d’émotions, les ont empêchées d’investir leur énergie efficacement là où elles le désiraient. La capacité de concentration est essentielle : elle nous permet de diriger notre énergie et notre attention vers ce que nous souhaitons.
La concentration favorise une utilisation maximale de la mémoire de travail pour rechercher, enregistrer et traiter des informations, prendre une décision ou agir. Elle sert à bloquer l’arrivée à la conscience de toute information qui pourrait nuire à la réflexion ou à l’action : « La concentration est aussi importante que l’intelligence. » Cependant, penser à ce que nous faisons n’est pas forcément le bon moyen pour être présent, pour vivre pleinement ce à quoi nous avons décidé de nous consacrer. Au contraire, nous allons voir que la véritable présence est souvent reliée à un certain lâcher prise mental.
L’attention permet la collecte d’informations, la concentration permet de les utiliser. C’est d’ailleurs une difficulté souvent ressentie et exprimée par les étudiants qui ne peuvent continuer à écouter lorsqu’ils écrivent ce qu’ils viennent d’entendre.
L’acte de se concentrer est constitué de trois composantes :
- Une intention : par exemple lire un livre.
- Une perception : nous sélectionnons les informations utiles (la vision des mots) et laissons de côté les informations secondaires (le bruit des voisins, l’odeur du café, une image mentale…).
- Une manière d’agir ou de réagir : nous mettons en œuvre, souvent de façon implicite, une manière de réagir aux variations de notre objet d’attention, dans notre exemple : comprendre et mémoriser ce que nous lisons.
Les difficultés d’attention et de concentration ne sont donc pas forcément dues qu’à un manque d’entraînement ou des conditions défavorables, elles peuvent également être un symptôme (stress, anxiété, vide existentiel, acrasie). En effet tout acte de concentration mobilise deux capacités essentielles qui sont loin d’être anodines car elles conditionnent en partie notre relation à l’existence : la volonté et le lâcher prise.
Comment la sophrologie peut permettre :
- D’entraîner la concentration dans ses différentes formes
- De gérer les difficultés de concentration
La pratique des techniques de sophrologie va nous inviter à mobiliser, et par là même à entraîner, nos capacités d’attention et de concentration.
L’intérêt d’un travail en sophrologie sur les capacités d’attention et de concentration est de :
- Capter les informations utiles
- Mobiliser en synergie ses capacités d’attention et de concentration sur une tâche
- Devenir plus résistant aux distractions ou aux préoccupations
- Rester concentré plus longtemps
- Maximiser l’utilisation de ses ressources intellectuelles
- Renforcer ses capacités d’actions et d’adaptation
Plus globalement, de bonnes capacités d’attention et de concentration permettront de vivre plus pleinement le moment présent, de se recentrer, d’apaiser le mental, de focaliser son attention plus facilement et donc de se détacher plus rapidement de tout ce qui parasite la concentration. La mémoire est alors dynamisée, les apprentissages sont facilités, nous sommes plus efficaces dans ce que nous faisons, c’est un gain de temps et d’énergie.
De nombreux enfants et adolescents expriment des difficultés de concentration lors de leur scolarité : manque d’attention, oublis, dispersion, entravent leur réussite scolaire. Le cerveau d’un adolescent est en évolution, il est doté d’un fort potentiel cognitif mais il n’a pas atteint sa maturité émotionnelle ce qui va perturber ses facultés intellectuelles.
L’accompagnement sophrologique pourra aider efficacement l’enfant ou l’adolescent à mobiliser ses capacités d’attention et de concentration. Ce cheminement sera souvent accompagné d’un travail sur la relation aux émotions. C’est en s’appropriant mieux les mécanismes de ces capacités essentielles que l’enfant ou l’adolescent pourra faciliter ses apprentissages.
On entend souvent les sportifs dire qu’ils manquaient de concentration. En d’autres termes des pensées parasites, parfois accompagnées d’émotions, les ont empêchés d’investir toute leur énergie efficacement. Cependant, penser à ce que l’on fait n’est pas forcément le bon moyen pour être performant. Au contraire, l’état de performance est souvent relié à un certain lâcher-prise mental, une qualité de présence, qui pourra amener les automatismes, le « bon » ressenti, les gestes justes. Un travail en sophrologie appliqué aux capacités d’attention et de concentration permettra au sportif de s’entraîner sur : la direction de son attention et la flexibilité de sa concentration.
La démarche sophrologique va permettre d’accompagner les personnes dont les besoins ou les objectifs impliquent la mobilisation efficace de leurs capacités d’attention et de concentration.
